Fiche de lecture : Le dernier jour d’un condamné
Fiche de lecture : Le dernier jour d’un condamné
Titre : Le
dernier jour d’un condamné
Le dernier jour de la vie du condamné : c’est un condamné à mort
Nombre de chapitre : 49
Genre : roman à
thèse
Thèse défendue : abolir
la peine de mort
Arguments contre la peine de
mort : C’est Dieu qui donne la vie, et seul Lui peut la
reprendre. La peine de mort est une peine irréparable : on peut exécuter un
innocent. La peine de mort n’a pas un caractère dissuasif, il y a toujours des
criminels.
Date de parution :
1829 Siècle : XIXe Âge de l’auteur : 27 ans
Auteur : Victor
Hugo
Il est né en 1802 à Besançon et mort (décédé) en 1885 à Paris. C’est un
poète, romancier, dramaturge et homme politique français.
Parmi ses œuvres : Les
Misérables, Les Contemplations, Hernani…
Résumé :
L'histoire se déroule sur une période de six semaines, depuis l'annonce de
la condamnation à mort du protagoniste jusqu'à son exécution imminente. Le
récit est présenté sous forme de journal intime, permettant au lecteur de
suivre les pensées et les émotions du condamné tout au long de ses derniers
jours.
Au début du roman, le narrateur
se trouve dans sa cellule à Bicêtre, réfléchissant à sa situation. Il décrit
son procès, sa condamnation et l'angoisse qui l'envahit face à la mort qui approche.
Le lecteur n'apprend jamais la nature exacte de son crime ni son identité, ce
qui renforce l'universalité de son expérience.
Au fil des jours, le condamné
observe la vie carcérale, décrivant ses codétenus et les gardiens. Il reçoit la
visite d'un prêtre qui tente de le réconforter, mais ses paroles sonnent creux
pour le narrateur. Un moment particulièrement poignant survient lorsque sa
fille de trois ans lui rend visite. Ne le reconnaissant pas à cause de sa
longue barbe, elle l'appelle « monsieur », brisant le cœur du condamné.
Alors que la date de l'exécution
approche, le narrateur est transféré à la Conciergerie. Il décrit le trajet en
« charrette », exposé aux regards et aux cris de la foule. Son angoisse et sa
peur grandissent à mesure que l'heure fatidique approche. Il observe avec
horreur les préparatifs de son exécution, notamment la présence du bourreau et
de ses assistants.
Le récit se termine de manière
abrupte alors que le condamné est conduit à l'échafaud. Ses dernières pensées
sont un mélange de terreur, de regrets et d'espoir désespéré d'une grâce de
dernière minute. Le lecteur est laissé avec l'image poignante d'un homme face à
sa propre mortalité, confronté à l'inévitabilité de sa fin imminente.
Les personnages :
Le Condamné : Narrateur et personnage principal du
roman, il est un homme anonyme condamné à mort. Il décrit ses pensées, ses
émotions et ses observations durant ses dernières heures. Son identité et son
crime restent inconnus, ce qui renforce l'universalité de son expérience et la
critique de la peine de mort.
Anonymat = l'histoire parle au nom de tous les condamnés à mort
·
Portrait
physique du condamné : Jeune, sain et fort
· Situation familiale : Marié et
père d’une fille de 3 ans. Il a une mère de 64 ans
· Situation sociale du condamné : Instruit,
éduqué, appartient probablement à la bourgeoisie (redingote, chemise de
batiste)
· Crime commis : Crime de sang
·
Lieu d’emprisonnement
: Bicêtre, la conciergerie, hôtel de ville.
·
Lieu de
l’exécution : La place de Grève
·
Durée de séjour
en prison : Six semaines
·
L’annonce du
dernier jour : Six heures
· Heure de l’exécution : Quatre heures
·
Pourquoi le
condamné écrit-il ?
-
Pour moins
souffrir et oublier ses angoisses.
- Donner une leçon
aux juges qui hésiteront à condamner à travers elle.
Personnages secondaires
La fille du Condamné (Marie) : Enfant de trois ans, elle rend visite à
son père en prison. Cette scène poignante souligne l'impact de la peine de mort
sur les familles et l'innocence perdue.
L'Aumônier : Prêtre chargé d'accompagner le
condamné. Il tente de le réconforter mais ses paroles sonnent creux pour le
narrateur.
Le Directeur de la prison : Il supervise les derniers
moments du condamné et organise son transfert.
Le Gendarme : Il garde le condamné et représente
l'autorité implacable de la loi.
L'Huissier : Il apporte au condamné le rejet de son
pourvoi en cassation.
Le Bourreau (Samson) : Bien que peu présent, il symbolise
l'exécution imminente et la mécanique de la peine de mort.
La Foule : Masse anonyme qui attend l'exécution, elle
représente la fascination morbide de la société pour les exécutions publiques.
Le friauche : Prisonnier rencontré par le condamné à la Conciergerie,
il incarne la déshumanisation du système carcéral.
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