Quelle est la fête –ou l’événement- que vous aimiez le plus quand vous étiez enfant...
« Sujet : Q
uelle est la fête –ou l’événement- que vous
aimiez le plus quand vous étiez enfant : la fête de l’Aïd el Kébir, la fête
célébrée à la fin du Ramadan ou l’Achoura ?
Rédigez un texte dans lequel vous parlerez de
la fête ou de l’événement de votre choix en utilisant deux ou trois arguments
pertinents.
Réponse prévue
En dépit de tous les changements qu’a connus
notre société, on est toujours attaché par certaines cérémonies nationales tels
que l’Aïd el Kébir, la fin du Ramadan ou l’Achoura, trois fêtes que nous
célébrons tous chaque année. A l’enfance, on préfère souvent une fête à une
autre.
Quand j’étais enfant, surtout au primaire, j’aimais
beaucoup la fête de l’aïd el Kébir. Tout en elle me plaisait !
Se réveiller tôt, mettre ses habits neufs, accompagner
son papa à la mosquée pour la prière de l’aïd et rencontrer d’autres enfants
qui partagent ce moment de joie représentaient pour moi des merveilles.
J’attendais avec impatience ce jour-là un mois avant. Vivement l’aïd ! je
répétais à mes parents.
Je préférais cette sunna pour la générosité de ma
famille. Tous me donnaient des sous : je me gâtais de friandises et de
quelques jouets –j’adorais la toupie et le pistolet à eau- achetés chez
l’épicier du quartier, devant lequel tous les enfants du quartier faisaient
étalage de leurs gains de la journée et de leurs trésors et surtout des leurs
habits derniers cris.
Le moment marquant était l’égorgement du mouton. La scène
n’était pas belle, elle était sanguinaire. Chez nous, on n’interdisait pas aux
enfants d’y assister. J’avais de l’empathie pour le mouton mais mes parents me
rassuraient que le bête ne ressentait rien en appuyant leurs propos par des
hadiths chérifs.
Bref, les souvenirs avec cette cérémonie religieuse me sont très chers. Pour
moi, la fête du sacrifice est toujours liée à des moments de joie, de
rassemblements familiaux et de solidarité.
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas ! dit l’adage. Pourquoi,
à l’âge adulte, on a plus ce goût d’enfance pour les aïds ?
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